Bio
Anne-Marie was born in Belgium in 1988. After a degree in political science, she studied ceramics with F. Urrejola (Lodève, France), and painting at Royal Academy of Fine Art of Brussels. She worked as an artist between 2012 and 2020 in Brussels before to move in Sweden in 2020. She has recently been graduated at Hdk-Valand (Gothenburg, Sweden) in ceramic art. Her projects has been supported among others by the Konstnärsnämnden, the Slöjdföreningen and the Estrid Ericsons foundation.
Artist Statement
My work can be viewed as a triangle whose three angles are nature, craft and technology.
I first encountered ceramics in a community farm in the south of France in 2012. I immediately immersed myself in it, with the hope of finding a way to make art while being closer to nature and without any need of technology. Before coming to this community, as strange as it may seem, I was enthusiastically studying computer sciences in a college in Belgium.
These examples coming from my biography show the complex relationship between myself (the craftsperson), nature and technology. This relationship still goes on today. All my projects relate to my desire to rediscover nature – while, at the same time, relying on new digital technologies. Currently, I am exploring this love-hate relationship between nature and technology in my immediate surrounding. I am exploring different places where technological infrastructure meets nature: the internet cables laying in the bottom of the sea, and a hydroelectric plant that stops the stream of a river to create electricity. I document those places.
Through the process of ceramic making, video, sound editing and auto-fictional writing, I am looking for the voice of the craft: what can craft say about our desire for nature vs. our needs for technology?
In the exhibition space, I am exploring the close relationship between ceramics and the documents collected during my journeys. How, together, can they speak about the love and the hate that exist between craft, nature and technology. How ceramics itself can be a document? How can document dialogues with ceramics? What is the voice of nature and technology in the exhibition space?
My practice is site-specific, documentary, fragmented, fictional, auto-fictional, multimedia, political.
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Bio
Anne-Marie est née en Belgique en 1988. Après un diplôme en sciences politiques, elle a étudié la céramique avec F. Urrejola (Lodève, France), et la peinture à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles. Elle a travaillé comme artiste entre 2012 et 2020 à Bruxelles avant de s’installer en Suède en 2020. Elle a récemment obtenu un diplôme en art céramique à Hdk-Valand (Göteborg, Suède). Ses projets ont été soutenus entre-autre par la Slöjdföreningen et la fondation Estrid Ericsons.
Artist statement
Mon travail peut être compris dans un triangle dont les trois angles sont la nature, l’artisanat et la technologie.
J’ai découvert la céramique dans une ferme communautaire du sud de la France en 2012. Je m’y suis immédiatement plongée, dans l’espoir de trouver un moyen de faire de l’art tout en étant plus proche de la nature et sans avoir besoin de technologie. Avant de venir dans cette communauté, aussi étrange que cela puisse paraître, j’étudiais avec enthousiasme l’informatique dans un collège en Belgique.
Ces exemples tirés de ma biographie montrent la relation complexe entre moi (l’artisan), la nature et la technologie. Cette relation se poursuit encore aujourd’hui. Tous mes projets sont liés à mon désir de redécouvrir la nature, tout en m’appuyant sur les nouvelles technologies numériques. Actuellement, j’explore cette relation d’amour-haine entre la nature et la technologie dans mon environnement immédiat. J’explore différents endroits où l’infrastructure technologique rencontre la nature : les câbles internet posés au fond de la mer et une centrale hydroélectrique qui arrête le courant d’une rivière pour créer de l’électricité. Je documente ces lieux.
À travers le processus de fabrication de céramique, de vidéo, de montage sonore et d’écriture auto-fictionnelle, je cherche la voix de l’artisanat : que peut dire l’artisanat sur notre désir de nature par rapport à nos besoins de technologie ?
Dans l’espace d’exposition, j’explore la relation étroite entre les céramiques et les documents collectés au cours de mes voyages. Comment, ensemble, peuvent-ils parler de l’amour et de la haine qui existent entre l’artisanat, la nature et la technologie. Comment la céramique elle-même peut-elle être un document ? Comment documenter les dialogues avec la céramique ? Quelle est la voix de la nature et de la technologie dans l’espace d’exposition ?
Ma pratique est spécifique, documentaire, fragmentée, fictonnelle, auto-fictionnelle, multimédia, politique.
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